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Stylet de type génois ,création L Bellini . |
La Corse a en matière de couteau régional, autant de diversité qu'elle peut en offrir en matière fromagère. En effet, les
couteaux corses étaient aussi nombreux que le sont les fromages corses. Chaque région ayant ses propres spécificités coutelières. Aussi n'était-il pas rare de trouver des modèles de couteaux corses différents à seulement quelques kilomètres de distance. Le couteau niolin ne ressemblait en rien au couteau balanin ou de la castagniccia. Il est cependant un aspect qui ne dérogeait lors de la réalisation des dits "couteaux corses" s'étaient leur fonctionnalité. Le
couteau en Corse ,comme ailleurs, était tout d'abord un OUTIL, il devait à ce titre être capable de supporter ce pour quoi il avait été forgé. D'où la diversité des formes des matériaux et des minerais utilisés pour leur fabrication. Chaque forgeron était alors capable de réaliser le couteau demandé en suivant "le cahier des charges" qui lui avait été fourni. Le seul "couteau corse" qui pouvait donner l'illusion d'une uniformité était le Stylet, dague de défense et de chasse que chaque corse, homme et femme,ceignait à la ceinture et arborait plus ou moins fièrement selon qu'il est été ou non ouvragé.Deux types de stylets étaient d'usage le stylet de type corse et le stylet de type génois. Le stylet corse ayant un double tranchant contrairement au stylet génois qui lui n'avait qu'un seul tranchant. Ces stylets donc représentaient le seul couteau corse qui n'avait aucune fonction d'outil, mais paraissait plutôt avoir une fonction d'arme de défense ou de dague de chasse. Dans le deuxième cas elle ne servait uniquement qu'à porter l'estocade finale et n'entrait en rien en jeu lors du dépeçage. Il en fut ainsi jusqu'au moment de l'ère industrielle qui vit se développer la fabrication de couteaux à échelle industrielle. Ce qui tua la production du couteau corse original jusqu'à l'époque du "riacuistu " durant laquelle plusieurs couteliers insulaires décidèrent de faire renaître la production du couteau corse à partir de modèle anciens retrouvés dans les greniers ou de modèles sortis de leur imagination fertile et créatrice. Entre le début de l'ère industrielle et le "riacuistu" une foultitude de
couteaux corses fantaisistes virent le jour et inondèrent le marché local et national cristallisant l'image donné par Prosper Mérimée dans "Culomba" ou "Mattéo Falcone" d'une Corse violente et vengeresse en cherche incessante de "Vendetta" ... Le mot était lâché....
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